3 févr. 2011

Quest for Fire






En révélation rock psyché 2010, il y a eu les sympathiques Tame Impala, mais aussi, et on me l'avait caché, les canadiens de Quest for Fire, avec leur deuxième album Lights From Paradise.

Empruntant la même voie que leurs compatriotes Black Mountain, le groupe joue sur deux tableaux. L'album alterne des morceaux calmes aux douces mélodies avec guitares acoustiques ou violons (sur l'ouverture contemplative The Greatest Hits by God) et des morceaux aux envolées électriques avec éruptions de riffs entêtants, flirtant parfois avec le stoner sur le bien nommé In the Place of a Storm. Le chant clair reste lui impassible à la débauche d'énergie et s'y superpose de manière éthérée, tel un tibétain méditatif au bord d'un magma en fusion. On pense aussi bien à Sleepy Sun ou aux vétérans du space rock Hawkwind pour les mélodies, qu'à Mammatus pour le déluge de guitares.

Quand les membres se disent inspirés par les grands espaces du Canada, on les croit volontiers, et on a bien envie de s'écouter l'album lors d'un road trip en Ontario sous les lumières du crépuscule.

Sons

L'album Quest for Fire, et son prédécesseur éponyme sur Spotify.

Clip de I've Been Trying to Leave, extrait de Quest for Fire: